L'objectif de ce projet était de permettre la conservation de denrées alimentaires dans un pays où les possibilités de conservation par le froid sont peu répandues voire inexistantes. Le projet se termine et en voici les conclusions.
LES PLUS
Puis nos actions FBV :
LES MOINS : LE MONTAGE DU PROJET BEAUCOUP PLUS LONG QUE PRÉVU
o L’opportunité imprévue pour nous au départ de l’arrivée de l’outil au Bénin en urgence
o Le site existait mais il a été nécessaire de construire autour du conteneur un bâtiment et un forage
o La création d’une coopérative de femmes avec des démarches administratives longues, des modifications de la réglementation fréquentes et des interlocuteurs différents
o La période covid
o La complexité et les évolutions administratives dans la constitution du dossier d’agrément et son délai d’instruction.
L’historique :
Ayant exercé la profession de fabricant de conserves en Bretagne pendant plus de 50 ans, Jean-Jacques HENAFF s’est intéressé à la question et s’est rendu au Bénin au mois de mars 2009 afin d’étudier une solution adaptée aux conditions locales. Il a alors imaginé une micro-conserverie dont le matériel technique serait logé dans un conteneur maritime de manière à éviter des installations compliquées à réaliser au Bénin.
Mais l’idée de ce projet de micro-conserverie n’aurait pu se réaliser sans les longues relations d’amitié entre Claude DREANO et Jean Jacques HENAFF. Claude DREANO, ingénieur de formation, qui a été pendant de longues années un créateur de matériel innovant pour l’industrie alimentaire, fut aussitôt emballé par le projet et cela donna lieu à la création du Fonds de Dotation Entr'aide d'Armorique (FDEA).
La micro conserverie se présente sous la forme d’un container normalisé et adapté au processus de production et pourvu de matériels neufs, l’ensemble de cet équipement représentant un investissement entièrement financé par FDEA et mis à disposition de France Bénin Vendée.
Jean Jacques HENAFF et Claude DREANO ont travaillé à construire un équipement très fiable sur le plan technique en respectant les règles exigeantes qui s’imposent à l’industrie alimentaire et en tenant compte des conditions difficiles de fonctionnement locales.
La micro-conserverie consiste en un petit bâtiment très léger, assemblable à destination, dans lequel vient s’insérer le conteneur technique. Le principe de « la marche en avant » est respecté ainsi que les conditions d’hygiène tout au long du process.
LES EVOLUTIONS PAR RAPPORT AU PROJET DE DEPART
Devant les freins et réticences sur les produits poulet et mangue, même si la qualité de la conservation est excellente, nous avons trouvé un produit phare au Bénin qui est le coulis de tomates.
Les femmes vont conserver le savoir-faire sur ces produits ainsi que pour l’ananas mais dans un premier temps, ce ne sera pas la production la plus importante.
Nous avons sécurisé l’approvisionnement amont de la tomate exclusivement avec des entreprises formelles où le produit est traçable et identifiable : un maraicher de Parakou et une coopérative à Natitingou.
Elles vont assurer un approvisionnement régulier et permettre aux femmes de produire et de pouvoir écouler toute l’année et aussi en période de soudure.
Le débouché local existe et aussi un débouché chez un conserveur grossiste au sud du Bénin qui permettra d’assurer un fonds de roulement pour la coopérative.
EN CONCLUSION
Nous sommes heureux, grâce au Forim et avec l’aide et l’assistance du Conseil des Béninois de France, de pouvoir réaliser cette opération au bénéfice de la population du Bénin.
Le projet est terminé, dans l’attente de l’agrément, mais il va nécessiter notre présence régulière aux côtés de la coopérative à plusieurs niveaux et principalement pour :